Parfois, on se pose une multitude de questions...
On se demande où est notre place, on se demande si c’est nous ou si c’est la société qui ne tourne pas rond.
Alors on lève les yeux au ciel, on s’émerveille de sa beauté et de sa quiétude et on se dit qu’au fond on est tous différents.
Ce sont donc les conclusions que Kiwinounette avait tiré après avoir voyagé et vécues diverses expériences plus difficiles les une que les autres.
Aujourd’hui pourtant, c’est sereinement que Kiwinounette avait débuté sa journée. Depuis qu’elle était arrivée aux portes de la demeure des Ascètes, elle avait oubliée tous ses soucis, comme si plus rien n’existait autour d’elle. Cette sensation venait sans doute grâce à l’isolation du lieu. En effet, à part la forêt il n’y avait rien d’autre.
Kiwinounette marchait donc dans celle-ci, à la recherche d’un coin tranquille ou elle pourrait se reposer un peu. Etant depuis son plus jeune âge une archère, elle n’en avait pas moins oubliée d’emporter son arc, carquois et flèches en cas de nécessité.
Arrivait devant un bel arbre bien feuillus et bien en hauteur, elle décida d’y grimper. Elle se calla confortablement sur une branche, le dos contre le tronc.
- Quelle belle journée. Une belle occasion pour tuer des Cartellois ou des Exilés...
C’est avec une petite pointe de déception dans la voix qu’elle lâcha cette phrase, car Kiwinounette était encore trop inexpérimentée pour tuer ses ennemies... Mais c’est aussi pour cela qu’elle apprenait si vite et si durement.
La chaleur du soleil eu cependant un effet soporifique sur elle, et Kiwinounette ne put que s’endormir sur sa branche d’arbre.
Mais soudainement, une voix sortit de nulle part et lui susurra à l’oreille :
- Réveille-toi, complice d’une abomination !
Kiwinounette ce réveilla en sursaut et tomba de l’arbre.
La chute fut raide, mais elle ne parut rien comparé à la frayeur que celle-ci eu, car elle avait beau regarder d’où provenait la voix il n’y avait déjà plus personne... Mais y avait t’il seulement eu quelqu’un ?
Encore sous le choc et glacé de peur, Kiwinounette ne pu que prononcer ces mots :
- Comment savait-il?